Should I Have to Change My Name ? [PV= Isadora Biscraft][FINI]

Dernière édition par Bleiz Aoki le Jeu 22 Mar 2012 - 13:30, édité 1 fois

Bleiz était quelque peu étonnée. Chez elle, personne n'avait jamais parlé de cette manière, même sa mère qui venait pourtant d'un famille renommée et aristocrate. Sans doute son père avait-il changé sa manière de parler à force d'être si familier. Fallait dire que son père avait toujours eu la finesse d'un viking. Ce qui le sauvait c'était son physique avantageux ; on passait trop de temps à l'admirer pour relever son langage. Notre ténébreuse était loin de s'imaginer que certaines personnes parlaient encore comme cela et elle était convaincue que ces gens s'obligeaient à le faire tellement la tâche lui semblait gênante. Bref, elle s'arrêta alors et ne pu s'empêcher de sourire à nouveau.

"Mh une Lady ? Eh bien chère Lady Isadora, je suis Bleiz Aoki, Celtique du peuple des Gaels pour vous servir comme il se doit de servir une Lady. Et je ne pense pas être beaucoup plus grande que vous, j'ai seulement 17 ans après tout."

Elle souriait sincèrement pour une fois. C'était quelque chose de vraiment rare chez elle car les seuls sourires sincères qu'elle adressait étaient soit narquois, carnassiers ou pervers voire carrément sadiques. On pouvait voir ses canines aiguisées dépasser légèrement. Elle s'arrêta alors au bureau de la direction pour demander leurs chambres respectives.

"Excusez-moi, on voudrait savoir quelles chambres nous on été attribuées. Pour Isadora Von der Biscraft et Bleiz Aoki s'il vous plaît"

"Alors vous êtes ensemble vus que vous êtes arrivées en même temps, et vous êtes en 4eme et 5eme année donc ce sera au deuxième étage chambre 2."

"Très bien merci "

Bleiz marqua cependant un temps d'arrêt en observant la réaction d'Isadora. A voir son visage àce moment, sa compagnie dans la même chambre qu'elle n'était pas bienvenue...M'enfin, c'était la direction qui choisissait les chambres après tout. Le loup noir posa son regard sur les escaliers à monter, puis sur la robe de satin d'Isadora qui la sublimait. Elle sourit intérieurement mais intéressée cette fois. Cependant elle ne se laissa pas aller à ses pensées ; elle venait d'arriver, pour le moment sa priorité était de marquer son territoire à sa manière...Mais comment ? Mystère mystère.

*Dans tous les cas, les pensionnaires vont vite entendre parler de moi*

Bleiz Aoki voilà alors quel était le nom de cette inconnue. Izzy la regardait alors s'éloigner vers le bureau de la direction, elle l'a suivit. À en juger par la réponse qu'elle lui avait faite Izzy conclut que non seulement elle ressemblait à un garçon mais qu'en plus elle en avait le comportement. Sa prestation de gentlemen laissait quelque peu à désirer, vu le mélange de courtoisie et de familiarité qu'elle venait d'utiliser. Mais il fallait avouer qu'elle était la première ; sans compter les serviteurs ; à parler ainsi à Izzy. Il est vrai que en dehors des serviteurs et des personnes qui lui servait de famille, personne n'avait était aussi courtois et respectueux à son égard. Izzy eu un léger sourire intérieur, toutefois, il est vrai qu'elle venait d’être aimable et bienséante avec elle, mais cela ne changeait rien. Izzy n'allait pas laisser qui que ce soit, aussi courtois soit-il, entrer dans sa vie, dans sa tête et dans son monde. Une fois suffit. Elle n'allait aucunement baisser sa garde et certainement pas pour quelques paroles aimables. Arrivées au bureau, un jeune fille leur annonça quelles étaient leurs chambre. Izzy serait avec Bleiz. À l'annonce de cette nouvelle Izzy ne put se retenir de grimacer légèrement. Cela ne l'enchantait guère mais elle préférait cela, plutôt que de devoir partager une chambre avec une fille dont elle ignorait tout et qui aurait pu être comme ses anciennes colocataires. Au moins Bleiz était aimable et n'avait pas l'air du genre à parler toute les 30 secondes de choses pour le moins inutiles.

* espérons que ça ce passe bien, de toute façon dans quelques mois je fuit je pense *

Izzy commença alors à gravir quelques marches de l'escalier. Elle se retourna vers Bleiz montrant bien qu'elle l'attendait.

« eh bien... je vous suis Aoki-sempaï »

Bleiz se décida à monter l'escalier avec les deux valises et sa guitare. La plupart des gens auraient eu l'air ridicule en étant chargés comme cela. Seulement la ténébreuse avait l'habitude de ce genre de poids et les portait sans ciller. Imperturbable. Pendant qu'elle suivait Isadora, elle ne put s'empêcher d'admirer le dos de cette dernière...et ce qui allait avec. Elle repensait à comment elle l'avait nommée, très respectueusement en marquant bien leur différence d'année par "sempai" quand ...Une chose lui avait traversé l'esprit...une envie de fumer oui. Ca faisait depuis ce matin qu'elle n'en avait pas grillé une ! Et ce n'était surement pas dans ces bâtiments qu'elle le pourrait. D'ailleurs, est-ce que cette Lady à la chevelure de neige supportait la cigarette ? Bonne question. Mais elle s'abstiendrait de lui poser avant un bon moment au moins.
Sa guitare était une envie plus pressante pour elle. Quitte à penser à ses envies, c'est vrai qu'elle avait bien envie de conquérir deux ou trois jolis minois, mais bon, le temps n'était pas aux jeux mais plutôt à l'adaptation dans ces lieux. Fallait dire que notre Bleiz était plutôt du genre citadine de classe moyenne, pas une cucul la praline, alors toutes ses histoires de fanfreluches et de thé et autres cérémonies, il allait falloir qu'elle s'y penche sérieusement où bien elle ferait vite l'objet de remontrances auprès des bonnes soeurs qui gèrent la résidence. Déjà qu'elle avait l'intention de se faire remarquer... Mais pas l'intention de subir des leçons de morale qu'elle ne suivrait de toutes façons pour rien au monde.

*Comment ma débile de mère a-t-elle pu croire une seconde que me transférer ici me changerait hein ?! Quelle idiote...Bah dans un an je suis tranquille, j'aurai accès au compte de papa et l'héritage ~*

En pensant à la victoire prochaine qu'elle aurait sur sa mère, elle eu des flammes dans le regard et un sourire carnassier. Sa mère avait toujours joué la carte de l'hypocrite. Avec ses airs de poupée japonaise à la peau de porcelaine et ses cheveux noirs bien lisses, elle avait tout d'une femme sage et épanouie, bien dans son rang. Mais la vérité était ailleurs... Bleiz comptait bien éclaircir les paroles de son père au sujet de Mitsuki. Arrivée devant la porte de la chambre elle déposa les bagages et ouvrit la porte, donnant le double à sa toute fraîche camarade de chambrée. Le regard bienveillant, elle s'abandonna à l'admirer quelques secondes avant de poser les bagages dans la pièce et de se tourner vers la jeune femme :

"Je compte pas passer mon temps dans cette pièce alors qu'on a toute la journée pour nous adapter aux lieux. Vous prendrez le lit que vous désirez je n'ai pas de préférence sur un côté donc bon. Moi je vais me balader un peu, j'ai horreur de rester enfermer. Surtout quand tout à l'air si beau à l'extérieur. Et puis il vaudrait mieux pour nous que l'on s'y habitue, on risque d'y rester un moment..."

Cette phrase, elle aurait voulu ne pas l'avoir dite. Elle repensa à tout ce qu'elle avait dû laisser pour l'égoïsme de sa mère. De vrais amis, son groupe de musique, une compétition sportive... au moins sa moto était dans le garage de la résidence. Mais surtout, elle avait laissé son ex. Abigail. Après mûre réflexion et repensant au couteau qu'elle lui avait planté dans le dos, elle conclut qu'après tout, cela ne pouvait lui faire que du bien. Une sorte de nouveau départ pour sa pauvre vie insignifiante avec laquelle elle jouait à la manière d'un dieu corrompu. Un mal pour un bien...nee?
Tandis qu'elle se disait tout cela, elle tenait toujours la porte ouverte, comme invitation à venir avec elle.

Izzy avait suivi Bleiz jusqu'à leur chambre. Bleiz lui offrit de choisir le lit qu'elle voudrait car celle-ci n'en avait cure. Elle lui annonça également qu'elle avait pour projet de sortir. Izzy s’arrêta sur les dernière paroles de celle-ci.

"on risque d'y rester un moment..."

* mh sa je ne pense pas *

Izzy commença à repartir dans sa rêverie repensant à ses parents, à ses fugues, aux brimades qu'elle avait du subir... tout cela allait-il recommencer ? Bleiz était restée plantée là, tenant la porte. Izzy se demandait ce qu'elle attendait.

* si elle sort pourquoi elle reste là ? Ba sa n'a pas d'importance, je vais en profiter pour repérer les lieux, si il faut que je m’enfuis encore une fois mieux vaut savoir quels chemins je vais emprunter... *

voyant que Bleiz n'avait toujours pas bougé, Izzy n'allait pas attendre indéfiniment qu'elle se décide. Elle ouvrit alors sa valise, en sorti des écouteurs, son mp3 ainsi qu'un pantalon et un chemisier. Izzy n'avait que faire de la présence de Bleiz, après tout, toutes les femmes sont pareilles au final. Et puis des sous-vêtements il y en a partout exposés en magasin. Le petit détail, c'est que Isadora ne portait jamais n'importe quels sous-vêtements, elle était féminine pour les vêtements extérieurs mais encore plus avec les sous-vêtements. Elle se déshabilla rapidement, toutefois elle pris soin à ce que Bleiz ne puisse apercevoir son dos. Elle enfila alors son pantalon noir qui épousait parfaitement ses formes, et boutonna son chemisier de satin noir. Laissant un bouton ouvert, permettant d'apercevoir au haut de son décolté un pendentif en argent représentant un loup. Elle enfila alors son casque audio autour du cou et vint à côté de Bleiz lui adressant doucement :

« bien à plus tard alors »

Izzy passa alors sous le bras de celle-ci, et commença à s'éloigner.

Là, Bleiz se sentait très con. Pour la première fois de sa vie, elle venait de se faire zapper COM-PLE-TE-MENT. Bon ok, elle venait d'avoir un petit strip-tease soft gratos, mais bon, c'était pas une raison pour esquiver comme ça !
Décidée à en savoir plus sur Isadora, elle lui emboîta le pas rapidement. Elle en profita pour sortir son zippo en argent et griller une cigarette une fois arrivée dehors. Son visage se décontracta complètement, apaisée par la nicotine. Quelque chose venait de lui échapper....AH OUI ! La petit rebelle anti-sociale qui partageait sa chambre, avec un cul d'enfer ! D'un coup d'oeil expert elle repéra où sa cadette était partie et accourra, clope au bec.

REDIRECTION (suite)